Pour ce projet, nous nous sommes occupés à la fois de la production et de la pose du parquet.
Pour répondre aux souhaits du client, nous avons opté pour un parquet résistant, d’un riche ton brun, à la fois en bâton rompu pour le rez-de-chaussée et en lames droites pour le premier étage et l’étage inférieur. La maison est spacieuse, avec de grandes pièces, en particulier au rez-de-chaussée, ce qui signifie que des planches de parquet très larges ont pu être installées pour créer un effet époustouflant sans « rétrécir » visuellement la pièce. De plus, les dimensions très larges des lames en bâton rompu posées au rez-de-chaussée confèrent un aspect moderne et élégant, tandis que le format bâton rompu lui-même évoque plutôt une atmosphère élégante et classique.
Pour obtenir les tons bruns riches et variés, un chêne thermotraité chauffé à 170°C a été utilisé, ce qui donne un ton naturel brun moyen foncé agrémenté de légères variations entre les planches du parquet qui lui conservent un aspect naturel. La qualité de bois qui a été utilisé est du chêne rustique, donc avec des nœuds de taille moyenne limités à 35 mm de diamètre. Ceci, combiné au processus de traitement thermique, donne au parquet un aspect agréable, chaleureux et naturellement varié.
De plus, pour un grand chien et des enfants en bas âge, le sol choisi devait être très résistant ! Afin de rendre celui-ci le plus résistant possible, plusieurs facteurs étaient importants :
– Le choix s’étant porté sur un ton (plutôt / assez ?) foncé, l’utilisation de chêne thermotraité a permis de minimiser la visibilité des rayures, car le processus de thermotraitement teinte le parquet en chêne dans la masse de la couche d’usure supérieure. Cela signifie que les rayures sont moins visibles qu’avec un sol teinté puisque les sols parquets teintés uniquement sur la surface révèlent la couleur claire du chêne lorsqu’ils sont trop rayés.
– Un effet moyennement brossé a été appliqué par un processus de brossage qui consiste à éliminer les parties les plus tendres du chêne à l’aide d’une brosse métallique. Non seulement ce processus accentue la beauté naturelle du veinage du chêne, mais en éliminant le bois plus tendre, il rend également l’ensemble du parquet plus résistant aux bosses et aux rayures.
– Enfin, le parquet a été recouvert d’un vernis ultra-résistant. Ce genre de vernis est souvent utilisé pour les hôtels, les bureaux et d’autres espaces publics, mais il peut également être utilisé / choisi / posé [il y a « utilisé » juste au-dessus] dans les résidences privées.
Préparation :
La première étape consistait à rendre le support suffisamment propre et plat pour ensuite poser le parquet en chêne par-dessus. Au rez-de-chaussée, il s’agissait d’enlever l’épais ciment de carrelage qui restait encore après la dépose de l’ancien carrelage de cuisine. Pour ce faire, un disque abrasif en laiton fixé sur une machine à brosse rotative a été utilisé. Ensuite, afin d’assurer une base plane et lisse sur laquelle poser le nouveau revêtement de sol, un produit autonivelant a été appliqué et laissé à sécher pendant 24 heures pour permettre l’évaporation de l’humidité. Après, le disque en laiton a été repassé sur la chape en résultant pour garantir une bonne adhérence de la colle. La colle qui a été utilisée est une colle PU de haute qualité qui donne une adhérence maximale tout en permettant au sol en bois de se dilater et de se contracter en fonction des changements d’humidité, minimisant ainsi le risque de cassure et de rupture du bois sous tension.
À l’étage inférieur, une attention particulière a dû être portée à une zone sous laquelle aucune structure n’existait. En effet, la proximité de la chape avec la terre, en particulier dans les bâtiments anciens, peut générer plus d’humidité que dans d’autres parties de la maison. Dans ce cas, une barrière contre l’humidité a été appliquée et laissée à sécher avant de procéder à la pose du sol.
D’autres tâches clés consistaient à vérifier que le sol était généralement plat et à niveler la chape localement là où cela était nécessaire, soit en utilisant un produit autonivelant pour remplir les bosses, soit en utilisant un disque abrasif en laiton dans les zones où le sol était légèrement surélevé (ce qui est souvent le cas en bordure des pièces)
De plus, les seuils de porte ont été prévus légèrement au-dessus de l’épaisseur du parquet fini, afin de pouvoir glisser les planches de parquet sous les cadres de porte.
Installation :
Pour commencer la pose du parquet en chêne à bâtons rompus, une ligne de référence a été déterminée dans la pièce principale du rez-de-chaussée tout en tenant compte de l’équerrage des murs (ceci est particulièrement important dans les vieux bâtiments où les murs risquent souvent de ne pas être tout à fait parallèles sur la longueur de la pièce). Cette ligne a servi de point de départ et a déterminé la pose sur l’ensemble du rez-de-chaussée. Il faut être très prudent à ce stade puisque le revêtement de sol doit suivre exactement la ligne de référence : une petite erreur d’un ou deux millimètres au début de la première rangée peut faire que le revêtement de sol soit complètement décalé à l’autre bout d’une longue pièce ! Après avoir établi la première rangée et bien laissé sécher la colle, on a ensuite posé le revêtement de sol une planche à la fois, et rangée par rangée, en prenant grand soin de laisser un espace de dilatation d’au moins 7 mm autour du parquet. Cet espace a été ensuite recouvert par des plinthes.
Généralement, le sol a été posé dans toutes les pièces sans découpes et sans seuils de porte, ce qui donne une belle sensation d’espace et de continuité. À côté du carrelage de la salle de bain, des coupes droites ont été réalisées et une bande fine de silicone, assortie à la couleur du parquet en chêne thermotraité, a été appliquée entre le bois et le carrelage afin de minimiser les risques d’infiltration d’eau sous le parquet.
En termes de format, des planches en bâton rompu de 21 cm de large ont été utilisées au rez-de-chaussée, ce qui est bien plus que les lames de 10 ou 12 cm que l’on trouve généralement pour ce format. Des planches droites classiques ont été posées aux étages inférieurs et supérieurs pour donner un aspect moins formel, mais avec la même finition que le parquet en bâton rompu afin de procurer une sensation d’espace dans toute la maison.
Une fois le sol posé partout, les plinthes ont été vissées aux murs. Bien que la fonction principale des plinthes soit de masquer les joints de dilatation, elles ajoutent également une touche d’élégance qui peut être accentuée par des plinthes plus hautes et avec moulures. Pour ce projet, des plinthes blanches ont été sélectionnées pour accentuer la sensation d’espace et de modernité. Au rez-de-chaussée, un seuil de 2.2 cm a été réalisé sur mesure afin de combler la différence de niveau entre le nouveau sol en bâton rompu et l’ancien sol du couloir d’entrée, qui a été préservé dans le cadre de la rénovation. Ce seuil a été installé avec un différentiel variable car il y avait une variation significative de la différence des niveaux finis sur sa longueur.
Si vous avez un projet dans la région de Vevey, à Lausanne ou ailleurs en Suisse romande, n’hésitez pas à nous contacter pour un devis gratuit et sans engagement. Nous pouvons fournir votre parquet et nous charger également de la pose grâce à notre équipe de parqueteurs hautement expérimentés.